Insigne du 8° Régiment de Hussards
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Traditions  --> Faits d'armes et citation
Mise à jour du : 15.09.2020
FAITS D'ARMES et CITATION du REGIMENT

 

FAITS D' ARMES

à l'actif des Officiers, Sous-officiers et Hussards

du 8° Régiment de Hussards

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1792 : Le 14 février, le Hussard QUER s'empare d'un Etendard ennemi.

1793 : Le 14 septembre, le Lieutenant DONNADIEU s'empare d'un Drapeau ennemi, le deuxième de l'année.

1794 : Le 17 septembre, le Commandant MARULAZ, accompagné de 35 Hussards, traverse une rivière à la nage, surprend deux bataillons Hessois et leur fait déposer les armes.

1795 : Le 23 janvier, le 1er escadron participe à la prise de la flotte Hollandaise au Texel.             

1797 : Le Capitaine BECKER, avec 10 Hussards, charge un bataillon de Uhlans, fait prisonnier le Lieutenant-Colonel, le Bataillon, ses armes et son Drapeau.

1799 : Deux escadrons attaquent de nuit le Camp Autrichien, sèment la panique et se retirent avec 400 prisonniers.

1800 : Le Hussard FONTANIER s'empare à lui seul du Colonel du Régiment de Kranitz.

1801 : Le Maréchal des logis BODUROT est entouré de Dragons ennemis. Il en tue un, saute sur son cheval et force 3 assaillants à se rendre.

1805 : AUSTERLITZ.- poursuivant l'Armée Russe, le Colonel FRANCESCHI, Commandant le Régiment qui ne comportait plus que 120 cavaliers, saisit le Général Russe et le force à se rendre, Celui-ci fait déposer les armes.

- 4 Généraux, 2 Colonels, 60 Officiers, 2.500 Russes se rendent à 120 Hussards.

1807 : Le Maréchal des logis HEUSBERGER entouré par 6 cavaliers ennemis, les sabre tous, les met en fuite et défie les plus braves d'avancer, 3 cosaques acceptent la lutte et sont désarçonnés par HEUSBERGER en un clin d'oeil.

1914 : Au cours d'une reconnaissance, la patrouille du Maréchal des logis KLAUTZ est prise à partie par une vingtaine de Dragons Allemands en embuscade dans un bois. Les 10 Hussards mettent les allemands en déroute en manoeuvrant cette résistance. Puis s'élancent à leur poursuite. Les Hussards PETIOT et COUSET blessent, puis capturent l'Officier allemand.

1914 : Le Lieutenant SEGUR commandant une patrouille de reconnaissance (Maréchal des logis MARCHAND, Hussards GUY et COCAGNE) rencontrèrent une résistance ennemie. Ils bousculent cette résistance, supérieure en nombre (une vingtaine d'ennemis) et poursuivent leur reconnaissance. Tombant alors sur une résistance fortement organisée, ils réussissent à éviter l'accrochage, délimitent la résistance et rapportent le renseignement.

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LA CITATION DU REGIMENT

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Le régiment est encore à cheval en 1918.

Au combat des FLANDRES, il est appelé d'urgence pour barrer le chemin à l'ennemi qui déferle du CHEMIN DES DAMES vers la MARNE. Il couvre 250 kilomètres en quatre jours et, le 29 mai il "abat" 104 kilomètres. Sans repos, dés la mise pied à terre, il est engagé, en pointe toujours. Son attitude mérite au Régiment la Citation à l'Ordre de l'Armée, dont voici le texte.

      "  Le 1° juin 1918, s'est porté avec un entrain et une habileté manoeuvrière remarquable, sur une position dégarnie et a arrêté net l'avance de l'ennemi en lui infligeant des pertes sensibles."

      " Le lendemain 2 juin, a attaqué avec une superbe bravoure, attiré sur lui une partie de l'effort ennemi et donné le plus bel exemple d'une troupe ardente et audacieuse."

      " S'était déjà distingué par sa belle conduite en FLANDRES, du 18 au 30 avril 1918, notamment au    combat de LA CLYTTE, le 25 avril 1918".

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ALGERIE

1957 : Le 22 juillet, dans le secteur d'El Kantara, le 3° escadron en bouclage accroche une bande rebelle qui laisse 98 tués et 74 armes sur le terrain. Le 5° escadron participe à la reddition d'une bande rebelle dans la région du Djebel Ouach à 20 kilomètres de Constantine : 16 rebelles sont tués, 6 faits prisonniers, 18 armes récupérées dont 3 fusils-mitrailleurs.

1958 : le 1° juin, une patrouille du 2° escadron sous les ordres du Maréchal des logis Chef Fersing, partie pour fouiller une grotte à 6 kilomètres du poste d'Oum-Kchrid, est violemment prise à partie par une section de la Katiba d' Ain-M'lila. Appuyé par le feu d'un E.B.R., l'assaut est donné aux rebelles retranchés dans le lit d'un oued. En quelques minutes de combat, 15 hors-la-loi sont tués, dont l'adjudant chef de section et son adjoint. La prise est importante : 11 fusils et 1 fusil-mitrailleur, des munitions, des grenades et des documents. Deux pelotons de l'escadron, aidés par une section d'artillerie à pied et une patrouille de 2 T 6, accrochent les survivants de la section rebelle.

1959 : le 10 février, une bande évaluée à 200 rebelles franchit le barrage au Nord de Morsott. Le 4° escadron, rapidement sur place, fait 5 prisonniers. Le Colonel lance une opération de bouclage entre Clairefontaine - La Mesiana - Tebessa avec les éléments des 1°2° et 4° escadrons, de l'E.C.S. et de l'état-major qui se déroule toute la nuit. à huit heures, le général commandant la 25° D.P. fait réduire la poche où les fellagas se sont réfugiés. Ils laissent sur le terrain 71 morts, 2 prisonniers. Les parachutistes récupèrent 95 armes dont plusieurs mitrailleuses et bazookas.

1959 : Le 24 avril, le 2° peloton du 2° escadron est accroché par une centaine de rebelles dans le djebel Rechioua à l'Est du barrage. Des pelotons des autres escadrons se portent à son secours. De suite, une opération est montée avec le 9° B.C.P., une batterie d'artillerie et une patrouille de T 6. Les rebelles ont 36 tués, 36 armes sont récupérées dont 4 mitrailleuses MG 42. Le régiment déplore la mort d'un hussard.

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Témoignage

 « Nos premiers pas en Algérie ».

 MdL R. Alazet- 2° peloton / 3° escadron.

Le 14 août 1955, une colonne blindée traverse Epernay pour se rendre à la gare de marchandises. Les Sparnatiens regardent passer les véhicules avec intérêt. Les  équipages  paraissent heureux de rejoindre l'Algérie. Des signes de mains sont échangés. Le 3° escadron embarque avec ses voitures, pour Marseille où le matériel est embarqué sur le Kroumir et le personnel sur Le Ville d'Alger. Le 18, nous débarquons à Alger pour atteindre Tébessa par voie ferrée. Le 21 août, les 1° et 3° escadrons sont regroupés sur le terrain de sport. Le 22 août, dans la nuit, les voitures sont mises en état de combattre, approvisionnées en munitions. Avant le départ, les ordres sont donnés, par le colonel, aux capitaines commandants. Le 3° escadron doit dégager l'axe Constantine, Jemmapes, Philippeville. La progression débute dans une ambiance joyeuse. Assis à l'extérieur des tourelles, les équipages profitent de cette belle matinée, faisant connaissance  avec un pays nouveau. Aïn-Beida, Le Kroubs. Cette euphorie ne va pas durer. Ordre du colonel : " les équipages aux postes de combat ". Nous apprenons que lors de la journée du 20 août, plusieurs centres du Nord Constantinois ont été attaqués par plusieurs milliers de fells, entraînant une foule hystérique qui a massacré aveuglément les Européens, hommes, femmes, enfants. Nous traversons les villes qui ont subi ces assauts sanguinaires. Au fur à mesure de la progression, les équipages, formés principalement d'appelés, prennent conscience de la réalité. Les visages se contractent. La tension augmente, tireurs, pilotes sont crispés à leurs postes. Malheur à toute personne fuyant à notre approche. Constantine est contournée, Bizot et Condé-Smendou sont traversés. Après le col des Oliviers, El Arrouch et enfin, Saint Charles, où nous cantonnons. Le nettoyage du secteur va commencer ainsi que les ouvertures de routes sur Jemmapes et Philippeville, jusqu'à la fin septembre.

 En moins de 24 heures, mis brutalement en face de la réalité, nos équipages montrent une bonne connaissance de leurs matériels et  surtout, un parfait sang-froid.

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